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Balade à Ste Cécile Plage du dimanche 14/09/2003
C’est Hervé CHARPENTIER, dit Vévé, qui organisa la 2ème édition des "balades de septembre", dans son coin, à Ste-Cécile, le dimanche 14 septembre 2003.
Le regroupement eut lieu sur l'esplanade à 9h30.
Hervé emmena tout le monde chez lui ou sa femme nous attendait avec le café.
A 10h eut lieu le départ en voitures pour le mont Saint-Frieux, qui se trouve sur le territoire de la commune de Dannes.
Pour cette sortie, Hervé s'adjoignit les services bénévoles d'un guide, Jean ROBERT, garde départemental travaillant sur le site du mont.
Au départ du parking, on emprunta d'abord le circuit de la pomme d'or, puis celui de Chablis. Grâce à notre guide, nous pûmes visiter au passage le château de Dannes, ou ce qu'il en reste, réplique miniaturisée du château de Chambord, et datant du XVIII ème siècle.
Au pied du mont, deux groupes se formèrent: celui qui continua le circuit de Chablis, plat, pour retourner au parking, et celui avec les plus courageux qui fit l'ascension du mont Saint-Frieux (152 m).
En descendant, notre guide nous fit passer par un autre chemin, interdit au public celui-là, pour voir en particulier la source de la Bronne.
Le regroupement se fit au parking ou nous retrouvâmes les voitures pour revenir à Ste-Cécile. Alain COLLETTE nous y attendait.
Le midi, nous déjeunâmes en commun sur l'esplanade, à la brasserie "La Paix".
Menu à 20 €
Crème de foie de canard et ses toasts.
Cuisse de canard aux pommes.
Gratin dauphinois et petits légumes.
Salade.
Fromages.
Dessert au choix.
Kir
Blanc Malis
Malis Roussillon
Café
Après le repas, direction la plage, sous un soleil magnifique, où les plus téméraires se mirent en maillot de bain. Partie de boules et bronzette.
Vers 17 h, ce fut la séparation, non sans avoir pris rendez-vous pour l'année suivante.
Ont participé à cette journée:
AGUILAR Pédro et Mme
ANSEL Patrick et Mme
AUDUBERT Christian et Mme
CHARLET Jean-Louis et Mme
CHARPENTIER Hervé et Mme
COLLETTE Alain et Mme
DEMARCQ Jean-Paul et Mme
FOURMEAUX Louis et Mme
LEPRETRE Lionel et Mme
SARRAT Claude et Mme
Grand merci au garde départemental, Jean ROBERT, et à sa compagne, Mme CAFFIER, pour nous avoir guidés bénévolement avec tant de gentillesse.
Voici d'abord une belle photo d'une partie des participants, histoire de bien les identifier et les reconnaître ...
Vignettes | Nom du fichier texte associé | Source | taille de la photo |
2003_09_14_ste_cecile_groupe.txt | C SARRAT | 192Ko |
Voici ensuite un petit diaporama de 20 photos (de Claude SARRAT et Patrick ANSEL), afin de revivre quelques-uns des bons moments de cette belle journée ensoleillée...
Quelques précisions pour les curieux:
photo 1: château de Dannes
photo 2: Audubert - (personne cachée) - Demarcq - Charpentier - Mme Charlet - Mme Ansel - Mme Audubert - Charlet - Robert (guide) - Ansel - Lepretre
photo 3: Lepretre - Charpentier - Mme Sarrat - Fourmeaux - Mme Lepretre - Mme Audubert - Audubert - Mme demarcq - Demarcq - Mme Charlet
photo 4: Ansel - Charpentier - Mme Sarrat - Charlet - Fourmeaux
photo 5: Mme Caffier (compagne du guide) - Mme Charpentier - Ansel - Mme Lepretre - ...
photo 6: (de D à G) Robert (guide) - Charpentier - Mme Ansel - Lepretre - Mme Audubert - Audubert ...
photo 7: Aguilar - Collette
photo 8: Mme Collette - Charlet
photo 9: Charlet - Mme Charlet
photo 10: Ansel - Mme Lepretre
photo 11: Mme Demarcq - Demarcq - Mme Sarrat
photo 12: Mme Fourmeaux - Fourmeaux - Mme Aguilar ? -
photo 13: Audubert - Mme Audubert
photo 14: Lepretre
photo 15: Mme Lepretre (allongée) - Mme Ansel - Audubert - Mme Charlet - Mme Sarrat
photo 16: Mme Ansel - Mme Lepretre (allongée) - Charlet - Audubert (derrière) - Lepretre - Mme Sarrat - Mme Collette - Melle Collette - Collette - Charpentier - Mme Fourmeaux (cachée) - Fourmeaux - Demarcq
photo 17: Demarcq
photo 18: Ansel - Lepretre - Sarrat
photo 19: Lepretre - Sarrat - Charlet - Mme Collette - Charpentier
photo 20: Sarrat
J'espère que vous aurez apprécié la plage de Ste Cécile en septembre, et admiré la prestance de Lionel, qui n'a pas hésité à ôter sa liquette.
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" L'histoire de la Bretagne nous apprend que Judoc (Saint-Josse) fut bientôt rejoint dans ces lieux par son frère, qui menait comme lui une vie d'anachorète, et qui s'appelait Férioc.
Ce saint homme, dont le nom français est Saint Férieux (Saint Frieux), est encore honoré sur le haut d'un montagne qui porte son nom, entre Boulogne et Montreuil."
Malbrancq
Un peu de géographie...
Le mont Saint Frieux n'est pas une dune, comme on pourrait le croire, mais une colline crayeuse d'âge Turonien à la base et Sénonien au sommet.
Au début du Moyen Age, des vagues de dunes sont venues se plaquer sur la colline de craie que constitue le mont. L'eau venant des collines avoisinantes est filtrée par la végétation avant de se jeter à la mer. La présence de l'eau douce, le contact de la craie et du sable, ont créé un site de grande valeur écologique.
On voit encore, là-haut, la mare "miraculeuse" que les prières de Saint Frieux auraient obtenu du Ciel pour sa propre subsistance.
L'altitude du mont Saint Frieux est de 152 m.
... et un peu d'histoire:
C'est aux premiers siècles du christianisme que Férioc et son frère Judoc vinrent de Bretagne pour vivre en ermites dans notre pays.
Judoc installa son ermitage à l'embouchure de la Canche, au lieu qui porte aujourd'hui le nom de Saint Josse.
Quant à Férioc, il fixa son ermitage au sommet du mont qui porte aujourd'hui le nom de Saint Frieux.
De leurs sommets, ils pouvaient s'entretenir par signaux et s'encourager à la sainteté.
Un jour, des brigands assaillirent l'ermitage de Férioc. Déçus par son dénuement, ils se contentèrent de lui couper la tête. Mais le corps décapité se releva, ramassa sa tête, et la porta au pied du mont, où la soeur de Férioc menait également une vie austère et retirée auprès d'une source limpide qu'on appelle aujourd'hui la source de la Bronne (bronne est un mot celte qui veut dire source). La pauvre soeur, témoin du prodige, recueillit les restes de son frère et les inhuma aussi décemment que possible.
Depuis ce temps, Saint Frieux est invoqué, en particulier dans la région, par les marins en péril.
La colline a été truffée de blockhaus, observatoires, abris et casemates à canons, par les allemands pendant la guerre. Mais tout cela n'a servi à rien car les garnisons allemandes ont tout abandonné pour rejoindre Boulogne à l'approche des canadiens en 1944.