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L'année scolaire 1960/1961 : le temps des " mulets "
Le concours d'entrée.
A l'E.N., il a d'abord fallu y entrer ! Et c'était pas ce qu'il y avait de plus facile! Il fallait passer un concours ou les places étaient limitées et chères. Nous n'étions que quelques-uns, dans chaque cours complémentaire du département, à préparer ce concours, avec l'aide des maîtres qui croyaient en nous et qui nous manageaient .
Un concours. Un vrai! Avec deux séries d'épreuves obligatoires: écrites d'abord, puis, si vous aviez été bons, orales.
Jusqu'en 1965, ça se présentait comme ça:
A l'écrit du concours:
— 1° Une épreuve d'orthographe : dictée d'une vingtaine de lignes suivie de quatre questions : deux relatives au vocabulaire et à l'expression, deux relatives à la grammaire. Coefficient 3, dont 1 pour la dictée, 1,5 pour les questions, 0,5 pour l'écriture.
— 2° Commentaire d'un texte français : durée deux heures, coefficient 3.
— 3° Mathématiques : solution raisonnée de deux problèmes, l'un portant sur la géométrie, l'autre sur l'arithmétique ou sur l'algèbre ou sur ces deux matières ; durée 2 heures, coefficient 3.
— 4° Version, cinq phrases de thème et une question posée en langue étrangère ; durée 2 heures, coefficient 2.
A l'oral, réservé aux candidats admissibles :
— 1° Lecture d'un texte français suivie d'interrogation sur le sens; 20 minutes par candidat; coefficient 3.
— 2° Une interrogation de mathématiques; durée 20 minutes; coefficient 3.
— 3° Rédaction d'un compte rendu d'exposé littéraire, historique ou scientifique de 15 minutes; coefficient 3.
— 4° Épreuve de dessin à vue ou de composition décorative; coefficient 1.
— 5° Une épreuve de musique comportant un exercice simple de solfège et l'exécution d'un chant; coefficient 1.
— 6° Une épreuve de travail manuel; coefficient 1. (L'épreuve de travail manuel a été supprimée en 1961.)
— 7° Une épreuve d'éducation physique; coefficient 1.(Source: Monographie de J-R THOMAS, 1965)
Bruno PETIT:
Je me souviens de certaines de ces épreuves.
Le compte-rendu d'exposé, épreuve redoutable. Un type qui parle du système solaire pendant un quart d'heure... C'est long un quart d'heure quand on vous balance des distances en milliers d'années lumière, des poids en millions de tonnes, des tailles qui ne se réfèrent pas à la "longueur de zob" chère à BONNEL, et autres données chiffrées invraisemblables, et tout ça sans avoir le droit de prendre de notes. Cré nom de Dieu, que ça m'a paru difficile !
Le travail manuel, besogne en sous-sol. Une pièce de bois à raboter et un assemblage à faire: scier, varloper, trusquiner, tenonner, mortaiser, bédanoner, poncer ... et j'en passe... Et le prof qui, pour finir, claque un bon coup votre chef d'œuvre sur l'établi pour faire sortir la sciure que vous aviez bourré consciencieusement, mais pas discrètement, dans les parties pas tout à fait jointives de votre assemblage. Le chipoteur !
Le sport, alors que dans mon cours complémentaire, on ne savait pas ce que c'était. On n'avait jamais couru (enfin, je veux dire, sur une piste), ni sauté (pas même une petite copine), ni lancé quoique ce soit (à part des boulettes de papier sur la tête des copains). Je me rappelle précisément avoir sauté 1,05 m en hauteur, le jour du concours. Ah! Les quolibets de la foule! La honte ! ...
Je me souviens aussi de la proclamation des résultats, par ordre de mérite ! Nous tous debout sous la verrière, les jambes flageolantes, le cœur battant. les proclamateurs tout en haut des marches du perron central, décontractés. Moi, ça va encore ! J'étais 15ème ! Je n'ai pas eu à supporter ce supplice trop longtemps, encore que ça m'a semblé bien long quand même, et bien douloureux, à chaque fois qu'un nom tombait, et que ce n'était pas le mien. Ce fut comme si on me serrait le cœur dans un étau, un cran à la fois. Mais je ne vous dis pas pour les derniers de la liste , après l'interminable énoncé de 90 noms ! De quoi mourir cardiaque, ou se vider dans le calcif !
Enfin, si vous me lisez aujourd'hui, c'est que vous avez entendu votre nom ce jour là. Bravo !
Patrick GOBLET:
Je voudrais vous évoquer un peu le Concours d'entrée à l'Ecole normale.
Celui-ci comportait tout d'abord un écrit au cours duquel la dictée revêtait une importance particulière puisque 5 fautes étaient synonymes de 0/20 et surtout d'élimination. Le Français et les Maths étaient l'essentiel de cet écrit. A l'issue de l'écrit, beaucoup de candidats étaient déjà éliminés (il me semble qu'au départ nous étions au moins 500 candidats, voire plus, environ 130 admis à l'oral, et il n'y aura que 90 places pour notre promotion). Quand j'ai passé le Concours, j'étais en troisième et comme j'avais 15 ans, je dus demander une dispense car l'âge officiel était 16 ans, ce qui était le cas de beaucoup de candidats qui venaient de collèges (CEG) et avaient fait une seconde année de troisième préparant spécifiquement le concours d'entrée à l'E.N. Venant du lycée, ce ne pouvait être le cas et, de plus, bien des profs de lycée se moquaient plutôt de l'E.N, car une certaine ambiance bourgeoise au lycée régnait et devenir "un simple instit' "n'était guère valorisant à leurs yeux. On y envisageait plutôt la carrière d'un ingénieur, d'un médecin, d'un notaire ou d'un magistrat.
Pour en revenir au concours lui-même, l'oral m'a vraiment marqué. Tout d'abord, il était obligatoire de rester pendant cet oral à l'E.N,. et ce fut ma première expérience de la vie en pension. J'ai encore l'image inattendue de nos copains de la région minière qui avaient, pour plusieurs d'entre eux, amené un instrument de musique pour distraire "la foule" au dortoir, ce qui faisait presque oublier le sérieux et l'importance de ce concours.
Les épreuves étaient encore du Français et des Maths à l'oral bien sûr, mais aussi de la musique (chant, lecture de notes, questions de solfège), du travail manuel (dans l'atelier de notre regretté "Pépère" NULLUY), du sport (ma "bête noire": grimper de corde, je mis les pieds sur le nœud pour éviter le zéro, course, saut, et un ensemble de mouvements synchronisés que l'on était censé avoir appris en classe, or, au lycée, notre prof Monsieur ROCHENARD n'avait pas daigné nous les apprendre. Rares d'ailleurs furent les profs de lycée qui nous avaient aidé, merci à Monsieur LADAN et Monsieur LEMAIRE qui nous dispensèrent un cours le soir de préparation au Français ou aux Maths. Curieusement, il n'y avait ni Histoire-Géo ni Sciences Naturelles. Il y avait une autre épreuve très originale, le compte-rendu d'exposé. Rassemblés dans une salle et n'ayant pas le droit de prendre des notes, nous écoutâmes le discours magistral de Monsieur LEMETTRE relatif au système solaire et à ses origines supposées). J'ai adoré. Bien sûr, après avoir écouté, l'on restituait par écrit les éléments principaux.
Epreuves terminées, conciliabules des candidats dans le parc de l'E.N. pendant les délibérations. Enfin, proclamation des résultats: Rassemblés sous le préau, l'on écouta la liste des reçus donnés selon l'ordre du classement. Nous devions entendre le nom de 90 "élus". J'avais eu d'excellentes notes en Français et en Maths mais un 05/20 en sport (bien payé d'ailleurs) me relégua en fin de classement. Je fus reçu 87ème (vous imaginez l'attente, quelle angoisse !). je n'oublierai jamais ce moment (ou du moins pas avant de devenir quasi centenaire !). Et quelle explosion de joie ensuite... En début d'année scolaire à l'E.N. notre classement fut souvent demandé et l'on était montré du doigt au-delà d'une certaine place. Quant à celui qui avait été reçu premier, il était nommé "Major de la promo" .
A l'issue des résultats, le jour même, les reçus allèrent dans le réfectoire entendre le discours solennel de Monsieur THOMAS qui nous expliqua que l'on ne serait plus des "élèves ordinaires" mais des "élèves-maîtres" investis d'une noble mission. Puis, l'on dut signer notre engagement à rester au moins dix ans dans l'Education nationale sous peine de rembourser nos années d'E.N. puisque notre internat serait gratuit (la grosse dépense était le trousseau et l'achat des livres). Tout cela nous fir comprendre qu'un moment décisif de notre existence venait de se dérouler (A cette époque, le service public n'était pas un vain mot et, en dépit de leurs origines modestes, la plupart d'entre nous voyaient s'ouvrir l'espoir d'une condition meilleure dont nos parents avaient rêvé pour nous).
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Nous fûmes finalement 124 admissibles après les épreuves écrites et 90 admis après l'oral.
Mais d'autres normalots de promotions antérieures, dont la scolarité prit des chemins de traverse, vinrent grossir nos rangs et partagèrent avec nous quelques souvenirs. Ainsi, de la 59-63, ils furent 14 dans ce cas, sur les 72 gars que comptait cette promotion. De la 58-62, promotion de 120 élèves-maîtres, ils furent 8 qui partagèrent la FP en 63-64 avec nous.
D'autres encore (8), ayant passé le concours d'entrée en juin 1961, donc de la promo 61-65, vinrent nous rejoindre directement en 2ème année à la rentrée 1961/1962. (Ils furent astreints à 2 années de Formation Professionnelle).
Cela dit, nous avons eu aussi dans nos rangs 18 parcours à rallonge(s) qui ont amené certains a faire la connaissance approfondie de la 61-65, et parfois même de la 62-66.
Que de vies croisées dans tout ça ! Que de parcours différents à l'EN ! Et que de souvenirs communs partagés ! ...
Les admissibles au concours d'entrée 1960 (Voix du Nord)
La lecture de ces fichiers nécessite
La promo 60-64 au grand complet, avec le cursus à l'EN... et après l'EN pour certains... (Registre Matricule de l'ENG)
La promo 59-63 au grand complet, avec le cursus à l'EN... et après l'EN pour certains... (Registre Matricule de l'ENG)
La promo 58-62 au grand complet, avec le cursus à l'EN... et après l'EN pour certains... (Registre Matricule de l'ENG)
La promo 61-65 au grand complet, avec le cursus à l'EN... et après l'EN pour certains... (Registre Matricule de l'ENG)
La promo 62-66 au grand complet, avec le cursus à l'EN... et après l'EN pour certains... (Registre Matricule de l'ENG)
La première journée à l'Ecole Normale:
Patrick GOBLET:
Je vais en venir maintenant au jour d'entrée qui préfigurait déjà de notre vie quotidienne entre ces murs.
Mes parents, toujours très scrupuleux pour le règlement, avaient tenu à ce qu'il ne manquât rien au trousseau demandé, si bien que n'ayant pas de voiture, mon père m'accompagna le premier jour avec une cantine posée sur son solex. Elle fut maudite par les copains à cause du service de propreté dont je parlerai dans la suite de cette évocation. J'ignorais la désinvolture de nombreux copains des mines qui n'amenèrent que le strict minimum du trousseau. Il faut dire que beaucoup avaient eu des grands frères ou des copains qui avaient été normaliens auparavant. Rentrés un Dimanche soir, on découvrit vite le dortoir. En première année, c'était un dortoir agréable composé de chambres de six lits alors qu'en deuxième année et en troisième année, nous étions dans un dortoir type "hôpital" avec des cloisons séparant chaque ensemble de douze lits, un passage central non fermé, et de l'autre côté de ce passage, douze lavabos et douze armoires d'une extrême étroitesse. Alors qu'il faisait assez bon dans le dortoir de première année, dans les autres c'était le froid tout l'hiver d'autant que nous n'avions pas d'eau chaude pour la toilette. Lors de l'hiver 1963 (ou 1962, j'hésite!), avec la grève des mineurs, plus de charbon, plus de chauffage au dortoir mais les copains étant pour beaucoup fils de mineurs ne pouvaient désapprouver ce mouvement social.
Le premier jour de classe, ce qui était très nouveau pour moi avec l'internat, on nous amena au ciroir où les pantoufles dormaient le jour. On était autorisé à les enfiler à la place des souliers (pas de baskets hors des heures de sport) après le repas du soir. Parfois, les "anciens" nous imposaient d'aller chercher au ciroir (dans le sous-sol) leurs pantoufles pour montrer "leur suprématie" mais le directeur qui venait d'arriver à l'E.N. avait fait disparaître, pour mon immense plaisir, le bizutage. Les normaliens de première année étaient appelés "les mulets" mais il y eut peu de brimades ou plaisanteries de mauvais goût (le lit en cathédrale au dortoir, j'ai connu cela ,mais comme je bordais fortement mon lit pour avoir chaud, je suis retombé avec le lit sans avoir été "éjecté", le pétard sur le siège des WC (un luxe au dortoir) à la turque par ailleurs... De ce fait, c'était la "queue" le soir! ). En ce premier jour, on eut droit à la distribution de nos tenues de sport, sans souci des tailles, comme j'étais mince, je flottais dans le short, mais comme ma croissance avait été rapide, les bras étaient plus longs que les manches du maillot à lignes rouges et blanches.
Le baptême des mulets.
Bruno PETIT:
Nous avons échappé au "baptême des mulets" : aspersion d'eau, saupoudrage de farine, et onction à la moutarde... Que de nobles ingrédients gaspillés sur des corps immatures, et que je jeunes esprits fragiles à tout jamais traumatisés ! ... Et quelles séquelles imprévisibles !... C'est peut-être ce qu'aura pensé Gras-Double (J-R THOMAS, notre auguste directeur). En effet, c'est lui qui prit la décision de mettre fin à cette cérémonie rituelle, qui avait lieu dans la salle des fêtes de l' EN. C'est ainsi que le dernier baptême de mulets de l'histoire de l' EN d'ARRAS eut lieu en octobre 1957.
Faut-il le regretter ou faut-il s'en réjouir ?
Nous y avons échappé ...
Le "Baptême des mulets" a été remplacé, au moins une fois, en 1958, par un repas du soir amélioré et prolongé dans le grand réfectoire, au cours duquel les mulets volontaires purent y aller de leur poème, chansonnette ou histoire drôle, et pendant lequel on entendit les 4ème année vociférer, hurler, et entonner un répertoire de chansons bien connues: la Brabançonne, Jeaneton, la pompe à merde, et d'autres ...
Daniel CACHERA:
Le bizutage était interdit par THOMAS, le Directeur. Cela n'empêchait pas certains d'y avoir été soumis et même plusieurs fois. Je garde le souvenir de quelques pleurs de copains lors de séances humiliantes.
Les parrains et marraines pédagogiques.
Alain COLLETTE:
Un mot ,un nom, peuvent faire ressurgir un tas de souvenirs. Celui de THÉTELIN Gérard dit " Tarzan " me rappelle une coutume de l' EN: celle des parrains et marraines pédagogiques.
Nous les mulets avions un "parrain et une marraine pédagogiques". C'était le normalien et la normalienne de 2ème année qui avaient obtenu le même rang que nous au concours d'entrée. Ce qui impliquait pour nous, mulets, un petit cadeau à la marraine à la Ste Catherine, bien souvent une carte, et, au parrain, à la St Nicolas, un paquet de clopes ou une bière à la Coopé.
Or il se trouve que Gérard THÉTELIN, dit " Tarzan " , était mon parrain pédagogique.!...Étonnant , non !
Pour la marraine, je ne me souviens pas.
Le sport.
Daniel CACHERA:
Pendant le concours d'entrée, je découvrais un sport qui m'était inconnu: la pelote à main nue sur le mur du bâtiment; A ce jeu , un grand brun , PIGNON je crois, de Math élém en 60-61, se distinguait.
Je me souviens des drops de Jean- Paul GARS et aussi de Tatave qui gardait les buts de foot, souvent crotté parce que voulant signer des arrêts spectaculaires!
Les régimes spéciaux.
Patrick GOBLET:
Certains élèves de 1ère C, dont Bernard BOITTIAUX, Jean-Claude DREUILLE, moi-même ou d'autres sans doute, avions étudié le latin de la sixième à la troisième, mais nous dûmes l'abandonner, à regret, à l'EN (faute de prof probablement).
De plus, ce parcours classique, en lycée (pas de collège pour garçons à Arras à l'époque), ne nous avait pas permis d'aborder la physique-chimie avant notre entrée à l'EN, contrairement, il me semble, aux normaliens issus d'un Cours complémentaire ou CEG.
D'autre part, le fait de choisir deux langues vivantes en seconde nous interdisait le cours de Sciences naturelles. Aussi n'eûmes-nous jamais l'occasion d'assister aux cours de Madame GOUBET. Celle-ci, toutefois, afin de nous faire plaisir je suppose, nous invita à participer aux deux sorties éducatives de l'année. En ce qui me concernait, j'étais ravi de me rendre à l'Ecole d'agriculture de Tilloy-les-Mofflaines à la périphérie d'Arras (lycée agricole d'aujourd'hui) et, enchanté d'aller voir les vaches ou les chevaux; à cela, j'avais ajouté le petit caprice d'une visite éclair, à vélo, chez mes parents demeurant aux environs (sans oublier la goutte de café!). Par contre, je refusai inexorablement de subir la seconde sortie, au risque d'une retenue, cette escapade ayant pour objet la visite des abattoirs (Quelle horreur!). Enfin, en seconde ou première, je ne sais plus, nous avons été "conviés" à la dissection de la souris et à l'examen de l'œil de bœuf (un thriller avant l'heure!). Pourtant, dès que je sus que nous n'aurions pas de Sciences en Seconde, j'avais rapidement revendu la trousse de torture (scalpel...) inscrite dans le trousseau sans distinction de matières; je m'étais également séparé de la "Flore", à regret cette fois (économie oblige!).
Ce que je viens d'évoquer concernait donc certains d'entre nous, souvent issus du lycée, un établissement public certes, mais un peu teinté de "bourgeoisie" et conservant des traditions semi-religieuses (une chapelle et un aumônier pour les rares pensionnaires qui le désiraient, un traditionnel goûter pour les "bons élèves uniquement!" à la Saint Charlemagne, une distribution des prix au théâtre, fin Juin, lorsque le proviseur et le censeur dégoulinaient sous leur habit de magistrat). Choisir de tenter le Concours d'entrée à l'EN ne plaisait guère à nombre de nos profs (pas tous quand même puisque deux d'entre eux nous faisaient un cours du "soir" en Maths ou Français, en guise de préparation). Malgré cela, 1960 fut une année mémorable pour le lycée d'Arras qui voyait rarement un tel contingent entrer à l'EN (une dizaine je crois). Pourquoi ?
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Il y avait 3 classes en 1ère année: la 1ère A, 1a 1ère B, et la 1ère C.
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Vignettes Nom du fichier texte associé Source taille de la photo Insigne de l'EN - Promotion 60-64 A COLLETTE 69 ko Nord-Matin - fin juin 1960 Les admissibles au concours d'entrée à l'ENG d'Arras.
A COLLETTE 211 Ko La Voix-du-Nord - fin juin 1960 Les admis au concours d'entrée à l'ENG d'Arras.
Les admises au concours d'entrée à l'ENF d'Arras.
B PETIT 334 Ko Carte de normalien de Michel KASPERSKI M KASPERSKI 37 Ko 1960_1961_eng_arras_hall.txt JM CHRETIEN M CUCHEVAL
348 Ko hall_donnant_acces_aux_bureaux.txt M LEROY
(56-60)
M CUCHEVAL
59 Ko bibliotheque.txt M LEROY
(56-60)
M CUCHEVAL
63 Ko dortoir.txt M LEROY
(56-60)
M CUCHEVAL
49 Ko refectoire.txt M LEROY
(56-60)
M CUCHEVAL
64 Ko 1960_1961_1a_01.txt H CHARPENTIER JP BOULET
311 Ko H CHARPENTIER JP BOULET
135 Ko 1960_1961_1a_02.txt H CHARPENTIER 158 Ko 1960_1961_1a_03.txt H CHARPENTIER 311 Ko 1960_1961_1a_13.txt JL CHARLET 194 Ko 1960_1961_1a_04.txt H CHARPENTIER 199 Ko 1960_1961_1a_05.txt H CHARPENTIER 149 Ko 1960_1961_1a_06.txt JL CHARLET 113 Ko 1960_1961_1a_07.txt JL CHARLET 215 Ko 1960_1961_1a_08.txt JL CHARLET 657 Ko 1960_1961_1a_09.txt P ANSEL 72 Ko 1960_1961_1a_10.txt D CACHERA JP BOULET
JL CHARLET
177 Ko 1960_1961_1a_11.txt D CACHERA 129 Ko 1960_1961_1a_14.txt JL CHARLET 160 Ko 1960_1961_1a_15.txt JL CHARLET 177 Ko 1960_1961_1a_12.txt JL CHARLET 134 Ko 1960_1961_1b_01.txt M FASQUEL JC EVRARD
243 Ko 1960_1961_1b_02.txt L LEPRETRE 91 Ko 1960_1961_1b_03.txt M MAUCONDUIT 104 Ko 1960_1961_1bc_01.txt P LABIT 383 Ko 1960_1961_1c_01.txt B PETIT
P GOBLET
289 Ko 1960_1961_1c_02.txt B PETIT 102 Ko 1960_1961_1c_03.txt JC DREUILLE 145 Ko 1960_1961_1c_04.txt JC DREUILLE 126 Jo 1960_1961_1c_05.txt JC DREUILLE
P GOBLET
B ANDRE
202 Ko 1960_1961_1c_06.txt A PLATIER 118 Ko 1960_1961_1c_07.txt G POLET 181 Ko 1960_1961_1c_08.txt R THOMAS 96 Ko 1960_1961_1c_08_verso.txt R THOMAS 71 Ko 1960_1961_1c_09.txt R THOMAS 76 Ko 1960_1961_groupe_01.txt M KASPERSKI 19 Ko 1960_1961_1c_livre_offert_au_major.txt
R THOMAS
176 Ko R THOMAS
143 Ko 1960_1961_groupe_02.txt JP PONTUS 174 Ko 1960_1961_groupe_02b.txt C SANTERNE 105 Ko 1960_1961_groupe_03.txt A COLLETTE 93 Ko 1960_1961_groupe_04.txt A COLLETTE 76 Ko 1960_1961_groupe_05.txt G POLET 250 Ko 1960_1961_groupe_06.txt JP BOULET 254 Ko Pierre LAMPIN:
Après tant d' années on peut tout se dire et j' espère découvrir les auteurs des deux affichages sauvage ci-contre.
L' affichette du haut, apposée par un normalien facétieux sur notre porte de chambre.
C' était risqué que de s' aventurer ainsi dans l' escalier des pions!
En bas, un râleur (qui vient de se faire coller sans doute!) manifeste sa mauvaise humeur.
C' est THOMAS qui m' a envoyé l' enlever dans la galerie: il devait trouver dégradant de la faire lui-même.
Il est vrai que l' épaisseur du cahier de colles était devenu impressionnant à l' époque, et ceci avec les encouragements de nos "chefs".P LAMPIN (54 - 58) 127 Ko P LAMPIN (54 - 58) 91 Ko 1960_1961_sauterie_01.txt A PLATIER JC DREUILLE
205 Ko 1960_1961_sauterie_02.txt R THOMAS 160 Ko 1960_1961_sauterie_03.txt R THOMAS 179 Ko 1960_1961_sauterie_04.txt JL CHARLET 178 Ko 1960_1961_sauterie_05.txt JL CHARLET 144Ko 1960_1961_sauterie_table_pions.txt P LAMPIN (54 - 58) 204 Ko 1960_1961_drocourt_bal.txt R THOMAS D SAGOT
107 Ko 1960_1961_atelier_de_reliure.txt R THOMAS 64 Ko 1960_1961_wingles_culturisme_nowacki.txt R THOMAS 67 Ko 1960_1961_arras_fete_de_la_jeunesse.txt D LEFEBVRE 810 Ko Carte de secouriste (2.06.1961) JP DEMARCQ 88 Ko Certificat de secouriste (8.06.1961) R THOMAS 217 Ko
Et pendant ce temps là, dans la promo 59-63...
Vignettes Nom du fichier texte associé Source taille de la photo 1960_1961_2x_01.txt Colette
KAPUSTA
99 Ko 1960_1961_2x_02.txt Colette
KAPUSTA
97 Ko