Anne-Marie VALMALLE
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Surnommée "La Valmalle"
Anne-Marie VALMALLE fut professeur de Sciences Naturelles et de Sciences Physiques à l'École Normale d'Instituteurs d'Arras de 1959 à 1962.
Elle a terminé sa carrière au Lycée Gambetta d' Arras comme documentaliste. Son époux, Jean Valmalle, était journaliste à La Voix du Nord d'Arras avant de prendre sa retraite.
Adresse: M. et Mme Jean Valmalle La Moline 48110 LE POMPIDOU ( 04.66.45.14.10
Signature :
François CHOJNACKI :
Jean-Louis CHARLET a cru reconnaître Anne-Marie VALMALLE sur la photo des profs de 1965. Beau mirage ou autre représentation de l'esprit ... mais elle ne pouvait pas y être. L'empêchement majeur venait de l'action conjuguée de l'illustre tandem LEBOEUF - LOUAFI.
Ch' Boeuf nous a fait partager sa très noble passion pour la langue française, nous a permis de toucher de près la pureté, a élevé grandement notre niveau de richesse (ch éto bien tou cha ... chal'lé incore ...) :
"- Diérèse Monsieur ... il y a une diérèse comme dans Di-di-er ... et non pas Did-jé ..."
"- Couple est au féminin lorsqu'il s'agit d'unir deux choses de la même espèce : une couple de couvertures, une belle couple de soufflets ..." (Remarquez ça marche aussi avec C......., si elles sont identiques bien sûr !).
Son disciple le plus fidèle était incontestablement Alain LOUAFI. Très très proche de notre mentor, il était le seul à pouvoir l'interpeller publiquement par le cri de son totem (voir les annales).
Un jour, dans l'amphi du bas, face à la Coop, Madame VALMALLE ouvrit son cours de Sciences Physiques ou de Sciences Nat. avec sa voix de tête aux aigus perçants pour positionner une autorité non naturelle. La classe s'installait confortablement pour cette heure de régal en produisant son climat habituel d'électricité basse tension.
A un moment donné, Anne-Marie s'engagea dans une expression grammaticale dont elle détenait très jalousement les règles et qui lui donnait une originalité inconcurrençable.
Prompt comme l'éclair, Loulou, fils du Maître, lança l'action corrective indispensable en la circonstance :
"On conduit sa vache AU taureau, mais sa femme CHEZ le coiffeur !", en signant son intervention par un rire à la Pouillaude (celui qui demande d'inspirer - expirer de l'air entre les dents serrées en soulevant mécaniquement les épaules).
Anne-Marie ... , raide, toute la gamme des rouges sur la frimousse, la voix ... blanche, les narines ... pincées , une expression émotionnelle telle qu'elle relança considérablement le taux d'adrénaline de la fiévreuse collectivité masculine ...
Non Jean-Louis , Madame VALMALLE ne pouvait être au même rang que Ch' Boeuf! Loulou l'avait emmenée AU désespoir (ou ô désespoir, on peut dire les deux) CHEZ la mère Syntaxe.
Madame VALMALLE, on t'aimait bien ...
Madame VALMALLE, on t'aimait ...
Madame VALMALLE, on t'aime ... encore
Tu fais partie de notre EN .
Bruno PETIT :
Un jour ou la classe l'avait passablement énervée, elle s'était exclamée : "Vous me cassez les couilles !" (Texto !, je l' jure !)
Ça m'avait paru incongru ! C'était la première fois que j'entendais une femme employer cette expression triviale. Mais pour autant, ça n'a pas jeté le doute dans mon esprit sur sa féminité. Il faut bien dire que dans cet univers masculin, il n'y avait pas trop matière à fantasme pour les innocents dans mon genre ! Les cours de botanique dans les remparts, au printemps, quand la sève monte, c'était le top !
Jean-Michel HOTTIN:
Je me souviens très bien des paroles de la Valmalle que tu cites... Sur le coup, aucun n'y a cru individuellement. Après, dans le couloir nous avons confronté nos témoignages : elle l'avait dit !
Daniel CACHERA:
Je me souviens de Mme VALMALLE qui avait des anti-sèches de chimie dans la paume de sa main gauche, et de la sortie herborisation de la classe avec elle.
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