Marcel DELORY
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Surnommé ?
Marcel DELORY fut maître d'études, autrement dit surveillant ou "pion", à l'EN d'Arras de 1958 à 1963.
Il fut élève-maître de notre école de 1954 à 1958.
Bruno PETIT:
Un soir de première année (60-61), dans les nouveaux dortoirs, après l'extinction des feux, les élèves du box 10, dont je faisais partie, armés de leurs polochons, se livrèrent à une attaque en règle, subite et sournoise, contre ceux du box 9. A l'époque, les batailles de polochons étaient très prisées.
De retour dans notre box, nous nous préparâmes à la riposte qui ne saurait tarder. Je me mis à l'affût derrière la porte, armé de mon polochon bien en mains, prêt à tirer sur le premier qui se présenterait.
Bizarrement, la porte s'ouvrit brusquement, et un agresseur entra sans précautions ni, apparemment, sans crainte.
Je n'eus pas le temps de distinguer ses traits dans l'obscurité et je visais le visage au jugé. Pouf ! En plein dans le mille ! ...
La lumière éblouit soudain tout le box et je me trouvais face à Marcel DELORY, médusé et furibard : Il me vola littéralement dans les plumes, si j'ose dire, tenant encore le polochon en mains, et me ficha la plus belle raclée que j'ai jamais reçue de ma vie.
Revenu de ses émotions, Marcel quitta le box, blême, et sans rien dire, après m'avoir entendu bafouiller des excuses pour l'affreuse méprise.
Je m'attendais au pire ! Il ne vint pas ! Je ne fus même pas collé le week-end qui suivit !
Marcel a du penser que la raclée suffisait comme punition... Il n'y eut aucune suite, ni apparemment aucune rancune de sa part. Il avait du connaitre ce genre d'évènement pendant son temps de normalien.
Pierre LAMPIN (54 - 58):
Marcel DELORY faisait partie de ma promo et je dois pouvoir "étoffer" sa page par la suite.
Il a été sans doute surtout connu par la suite comme pion responsable du "Clan du Carillon", car c' était une tradition: un poste de surveillant était toujours réservé chaque année pour l' encadrement de ce groupe. De ce fait "Marcel" bénéficiait"d' un service de surveillance d' études et de dortoir réduit.
La dernière fois que je l' ai rencontré, il vivait dans le sud de la France, dans une ancienne Abbaye ou quelque chose comme ça me semble-t-il...
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