Jeanneton

 

Illustration extraite de Chansons Cochonnes.
Chansons estudiantines traditionnelles adaptées en bandes dessinées par L-M CARPENTIER - MALIK - JIDÉHEM - KOX

1. Jeanneton prend sa faucille,
Larirette, larirette,
Jeanneton prend sa faucille
Pour aller couper des joncs. (bis)


2. En chemin, elle rencontre...
Quatre jeun's et beaux garçons. (bis)

3. Le premier un peu timide...
Lui caressa le menton. (bis)

4. Le second un peu moins sage...
La coucha sur le gazon. (bis)

 

5. Le troisième un intrépide...
Lui souleva le jupon. (bis)

6. Ce qui fit le quatrième...
N'est pas dit dans la chanson. (bis)

7. Si vous le saviez, mesdames,...
Vous iriez coupez des joncs. (bis)

 

8. La moral' de cette histoire...
C'est qu' les homm's sont des cochons! (bis)

 

9. La moral' de cette morale...
C'est qu' les femm's aim'nt les cochons! (bis)

 

10. La moral' de ces morales...
C'est qu'y aura des p'tits cochons! (bis)

 

On retrouve cette chanson à peu près sous sa forme actuelle dans Brunettes et Petits Airs tendres, publié en 1703 par Christophe Ballard.
Pourtant dans un recueil La Fleur de toutes les plus belles chansons qui se chantent en France publié en 1614, elle s'annonce à travers le couplet suivant:

Je trouvay sur l'herbe assise
Jeanneton qui s'endormaoit.
Je luy levay la chemise
J'aperceu je ne scay quoi
Que je ne vous veux
Que je ne vous veux
Que je ne vous veux pas dire

A cet excellent point de départ s'ajoutèrent évidemment quelques strophes supplémentaires.
L'air actuel, qui s'est substitué à celui du 18e est emprunté à une chanson intitulée " C'est la petite Thérèse"
Cette chanson est à rapprocher de Margotton qui, tombée dans le puits, s'en fait délivrer par trois chevaliers barons.

(D'après Aux sources des chansons populaires, de Martine David et Anne-Marie Delrieu, et l'Anthologie de la Chanson Française de Marc Robine.)